Conseils de lecture n°5

Livres 2

Nous venons de vivre un moment fort de formation : c’était « autour du deuil ». Deuil de la fin de vie chez celui qui est appelé à vivre cette étape de vie tout comme chez celui qui accompagne. Deuil de l’annonce de la maladie… Le deuil accompagne la vie : elle la révèle, la met en creux. Une bibliographie nous a été donnée pour prolonger la réflexion. En voici les principaux titres.

Il y a tout d’abord le classique :

d’Elisabeth Kubler Ross :

  • Les derniers instants de la vie , Paru en avril 2011, Editeur Labor Et Fides

« La mort, les moyens de défense auxquels elle recourt seront forcément destructeurs. Les guerres, les émeutes, le nombre croissant de meurtres et d’autres crimes pourraient bien n’être que les indices de notre incapacité à assumer la mort dignement. Ne faut-il pas repartir à zéro, tenter de concevoir notre propre mort et apprendre à affronter cet événement, tragique mais inévitable, avec une peur moins irrationnelle ? »

Lettre ELIHU n°14

Stéphane Piétra nous a aussi indiqué un excellent complément apporté à cette analyse,

de Christophe Fauré :

  • Après le suicide d’un proche, vivre le deuil et se reconstruire, Paru en mars 2013, Editeur Albin Michel, livre peut-être plus spécifique.

On peut aussi lire le livre plus généraliste qu’il a écrit :

  • Vivre le deuil au jour le jour, Paru en juin 2012, Editeur Albin Michel.
    A noter qu’il a aussi écrit un autre livre qui peu beaucoup aider dans la cadre de l’accompagnement : Accompagner un proche en fin de vie :
  • Savoir l’écouter, le comprendre et communiquer avec les médecins, Paru en septembre 2016, Editeur Albin Michel.

« Quand ce livre est sorti la première fois, le deuil était vraiment un tabou. Aujourd’hui, il ne l’est plus et on parle de travail de deuil à tort et à travers. C’est pourquoi Christophe Fauré a fait une nouvelle édition remaniée et augmentée de son livre. A l’aide de nombreux exemples, il en explique le cheminement, selon la nature du lien au défunt, les circonstances du décès, avec les différentes phases du processus, de la phase de choc, de sidération, à la restructuration. Car accepter le deuil est aussi la seule voie de cicatrisation possible, légitime et nécessaire, qu’il faut pouvoir emprunter si l’on veut justement, un jour, sortir du deuil. Répondant à des questions fondamentales et tenant compte des évolutions récentes tant sur le plan de l’accompagnement des mourants (Loi Leonetti) que sur l’évolution des rituels (il y aujourd’hui une vraie recherche de rituel pour la cérémonie), ce guide psychologique pour les personnes endeuillées et leur entourage dit et analyse la déchirure. Il permet de savoir à quel point ce que l’on traverse est normal et comment s’en sortir. Il constitue un accompagnement, apporte un éclaircissement et un réconfort inestimables pour celles et ceux qui, confrontés à une terrible douleur, ne savent plus comment avancer. »

Lettre ELIHU n°14

Dans le même esprit, on pourra lire avec profit :

de Alain de Broca :

  • Deuils et endeuillés, (se) comprendre pour mieux (s’)écouter et (s’)accompagner, Paru en janvier 1997, Editeur Elsevier – Masson.

« La perte d’un proche ou d’un état social induit chez toute personne un état de souffrance, le deuil, perte « pour toujours » d’un lien affectif. La personne endeuillée va entrer dans une nouvelle étape de sa vie, « plus jamais » comme avant et va devoir reconstituer de nouveaux repères et liens avec la personne manquante et l’environnement restant. Cet ouvrage expose de façon pratique et synthétique les étapes et les éventuelles difficultés que rencontre tout endeuillé à différents moments de ce nouvel état (immédiatement ou longtemps après la perte) et selon les différentes circonstances (deuil d’un enfant, deuil social, etc.). Après avoir présenté les différentes étapes du « travail de deuil », une analyse de la relation endeuillé-accompagnateur est proposée pour aider les uns et les autres à s’écouter dans une telle circonstance. Les nombreux exemples permettent, tant à celui qui est endeuillé qu’à celui qui a un rôle d’accompagnant, de mieux comprendre les différents nœuds d’un tel état pour une écoute et une aide plus appropriées. Cette 4e édition est actualisée plus particulièrement en ce qui concerne la présentation des différentes psychothérapies et la place et l’importance du pardon. »

Lettre ELIHU n°14

Autre titre :

de Claire Marin,

  • La maladie, catastrophe intime, Paru en juin 2014, Editeur Puf, Collection Questions De Soin.

« Cette étude s’attache au vécu du malade et à l’analyse de la maladie dans l’un de ses aspects qui nous semble trop souvent nié ou négligé dans les protocoles de soin, à savoir ce que nous nommons ici « la blessure de l’identité ». La maladie entraîne en effet la plupart du temps celui qui en souffre dans un processus de dévaluation intime, dans un sentiment de déchéance qui atteint profondément l’estime de soi. Les modifications corporelles que la maladie impose, loin de ne toucher que la surface du malade, l’atteignent très profondément, jusqu’à générer un sentiment trouble de soi. C’est parfois même la perte du goût de soi qu’engendre la maladie : à la fois compris comme dégoût devant son corps que l’on ne reconnaît plus et perte du sentiment corporel singulier qui constituait jusqu’ici un marqueur habituel de notre identité.
Prendre au sérieux cette souffrance morale, ce vacillement ontologique dans l’épreuve de la maladie, implique de redéfinir de nouveaux enjeux pour le soin, centrés sur la nécessité de tenir compte de cette inquiétude souvent silencieuse face à des métamorphoses inquiétantes, et d’y répondre dans une approche qui rétablit le contact avec les autres, ainsi surtout qu’avec ce nouveau soi que la maladie fait émerger ; en d’autres termes, réconcilier le patient avec lui-même. »

Lettre ELIHU n°14

Dernières indications :

de Léon Burdin :

  • Parler la mort, des mots pour la vivre, Paru en 1997, Collection Desclée De Brouwer

« Le père Léon Burdin partage son expérience d’aumônier de l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif, hôpital spécialisé dans la lutte contre le cancer. Avec pudeur, il évoque les questions humaines et spirituelles liées à l’annonce et au vécu de la maladie. 
A le lire on est amené à se demander : qu’est-ce que mourir ?
La rencontre de la mort semble, de nos jours, vécue comme un problème insurmontable, un phénomène profondément perturbant. Tout se passe comme si nous étions culturellement dans l’impossibilité de vivre notre mort et celle des autres. Même à l’hôpital celle-ci doit se cacher. Sur elle, fondamentalement, pèse un doute ; et c’est le désarroi : on doute que l’homme soit capable de la porter. Et pourtant… »

Lettre ELIHU n°14

de Christiane Singer :

  • Derniers fragments d’un long voyage , Paru en avril 2007, Edition Albin Michel

Lettre ELIHU n°12

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