Charte des visiteurs des personnes malades, handicapées ou âgées

Visite2

Introduction

Nous sommes des baptisés qui ont entendu l’appel du Seigneur : « j’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36). Nous sommes envoyés par l’Eglise auprès de toute personne malade, âgée ou handicapée pour leur manifester la tendresse de Dieu et qu’elles demeurent, en leur état, aimées de Dieu et en mission dans l’Eglise.

Nous vivons au sein d’une équipe qui :

  • est signe de la communauté d’Eglise,
  • est un apprentissage du respect de l’autre dans l’accueil et l’écoute mutuels,
  • permet et suscite la formation nécessaire à ce ministère.

I. La prière

Nous sommes appelés à confronter sans cesse notre vie avec Jésus-Christ et avec l’Evangile.

Nous sommes appelés à une vie de prière avec et pour les malades, et à l’exigence d’une vie intérieure qui se ressource dans la prière, dans la Parole de Dieu, dans les sacrements, et dans la vie en équipe par le soutien fraternel dans la Charité.

II. La vie d’équipe

A. Les visiteurs et leur vie d’équipe

Les visiteurs sont capables de travailler ensemble et se sentent, chacun à leur place, responsables de l’aumônerie des malades, soit en établissements soit à domicile. La vie en équipe permet de comprendre qu’être visiteur n’est pas seulement la réponse à un désir personnel, mais une mission d’Eglise.

Le visiteur gardera constamment le souci de son appartenance à l’Eglise, en ayant des liens réguliers avec sa paroisse, avec l’aumônerie, avec la pastorale diocésaine de la santé.

Le visiteur doit participer, dans toute la mesure du possible, aux rencontres d’équipe pour mieux connaître les autres, pour partager les expériences vécues et pour la formation permanente.

L’équipe vit l’écoute de chacun dans un esprit d’accueil ; c’est pourquoi lorsqu’un de ses membres rencontre des lassitudes, des découragements, des difficultés à surmonter, il peut, sans peur d’être jugé, les exprimer à son équipe afin d’être aidé, sûr de leur discrétion et de leur prière.

La vie d’équipe permet d’assurer des suppléances lorsqu’un visiteur est absent pour un certain temps, afin que le contact avec la personne visitée soit maintenu.

B. Les responsables de l’aumônerie

A la suite du Christ les responsables de l’aumônerie assument leur ministère dans un esprit de service. Ils veillent à proposer un temps de prière à chacune des rencontres de l’aumônerie.
Ils coordonnent, ils transmettent l’esprit de la charte, ils font le lien avec l’équipe des prêtres de la Paroisse qui interviennent dans ce ministère.
Pour être serviteurs ils se rendront disponibles ; ils le seront plus particulièrement pour les membres des équipes, à l’écoute de leurs joies et de leurs soucis.
Les responsables sont nommés par le curé de la Paroisse et ils veillent à travailler dans une étroite collaboration avec lui.

Ils sont responsables de l’accueil de nouveaux visiteurs, de leur formation et de leur intégration dans une équipe.

Dans le cas des visites à domicile, les responsables de l’aumônerie veillent à une certaine affinité visiteur-malade.

Les responsables de l’aumônerie veillent à organiser chaque année une formation permanente.

Dans un esprit d’écoute, les responsables proposent un projet qui précise des objectifs pour l’année. En fin d’année, chaque équipe est invitée à en faire le bilan.

C. La formation

1. Formation permanente

Une mission d’Eglise ne s’improvise pas : le visiteur accepte, dans la durée, de se former au sein de l’aumônerie.
La formation comprendra des enseignements, des témoignages, ainsi que l’apprentissage de la relecture.

2. Discernement et formation des nouveaux visiteurs

Le visiteur est parrainé par un membre de l’équipe pour une adaptation progressive et pour une période d’essai de deux mois. Ensuite, lors d’un entretien avec les responsables de l’aumônerie, ils décident s’il fait partie de l’équipe et quelle est la meilleure place pour lui.
Sa formation comprendra sa participation à la vie d’équipe où il sera témoin des richesses de chacun et des expériences partagées, ainsi que les cours proposés par la Pastorale de la Santé, l’aumônerie hospitalière ou le SEM. De plus le responsable l’aidera à entrer dans l’esprit de la charte.
S’il est un visiteur appelé à porter l’Eucharistie à ses frères malades, il sera initié à cette mission soit par le curé, soit par les responsables de l’aumônerie.

III. La visite

La première attitude du visiteur est l’écoute respectueuse qui est présence à celui qu’on visite. La rencontre de situations, d’opinions, de religions, de mentalités diverses invite au respect de cet être différent. Il convient de rester soi-même, mais d’être attentif, réceptif, en laissant à la porte ses propres soucis.

La visite est fondée sur la relation humaine. Elle est présence chaleureuse, écoute, compréhension, échange, amitié, prière.

L’écoute du malade réclame la confiance réciproque. Elle exige le secret sur ce qui a été partagé, confié, sur ce qui a été vu.

Quant au cheminement spirituel de la personne visitée, le visiteur est accueillant aux recherches de celle-ci ; il respecte sa liberté de conscience et n’exerce aucune pression sur elle. Si elle le désire et l’exprime, le visiteur prie avec elle, lit la Parole de Dieu, appelle le ministre du culte de celle-ci.

Le visiteur est prêt aussi, à révéler le moment venu le Dieu d’Amour, et à témoigner de sa Foi. Pour le visiteur, la visite n’est pas seulement fondée sur la relation humaine, mais elle est aussi désir de communier au sacrement du pauvre, et, dans la compassion, de découvrir en l’autre le visage du Christ.

Pour répondre à l’attente du malade, il est important que les visites soient régulières et il est nécessaire de signaler une absence, de manière à assurer un relais.

Le visiteur en tant qu’il est Appelé, est appelé à être visiteur auprès de tous les malades. Il n’y a pas pour lui de « malades intéressants » et d’autres qui le seraient moins.

Nous ne « possédons » pas un malade. C’est pourquoi, qu’il passe de son domicile à une structure médicale, ou vice-versa, le visiteur prendra soin d’avertir l’équipe habilitée pour continuer les visites auprès de cette personne. Pourtant, au nom de l’amitié, il peut être souhaitable que le visiteur continue son ministère auprès de cette personne, malgré les changements.

Le visiteur aura le souci de faire le lien entre les personnes visitées et leur paroisse, ainsi qu’avec les mouvements chrétiens auxquels elles peuvent appartenir.

Le visiteur attache une grande importance à l’environnement humain, social, médical du malade : il veille à la relation avec tous ceux qui l’approchent. Tous accompagnent le malade mais chacun doit rester à sa place.

Dans les établissements de soins, il est nécessaire, à chaque visite, de se présenter au personnel du service.
Chaque visiteur sait qu’il est important de se présenter au malade comme membre de l’aumônerie pour éviter tout quiproquo.
Le port du badge, à chaque visite, permet d’être identifié par les services et par le malade.

Le visiteur se préoccupe de l’accompagnement des mourants et de leur famille, en lien avec le curé pour les visites à domicile ou l’aumônier de l’établissement concerné.
Avec la Communion St Lazare (qui a suivi une formation spécifique sur l’épreuve de deuil), ensemble ils auront soin de prier pour le défunt et d’accompagner sa famille dans le deuil.

IV. La proposition des sacrements

A. La réconciliation

Comme pour tout chrétien, les personnes malades que l’on visite sont appelées à entrer dans une démarche de réconciliation chaque fois que cela est nécessaire. Le sacrement du pardon et de la réconciliation nous remet en amitié avec Dieu.
Si la personne que l’on visite exprime le désir de se confesser ou laisse apparaître un tel besoin, le visiteur peut lui proposer une telle démarche et l’y préparer, puis inciter le prêtre à le visiter.
Si au cours d’un échange avec le malade, il apparaît que des fautes graves pèsent sur sa conscience, le visiteur pourra l’inviter à la réconciliation.
Il veillera à ce que les personnes chrétiennes visitées puissent recevoir au moins par an l’Eucharistie, si possible au temps Pascal, préparées par le sacrement de la Réconciliation (cf. canon 920).

B. l’Onction des malades

Le sacrement de l’Onction des malades fortifie la personne malade dans l’épreuve de la maladie.
Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’un sacrement réservé à la fin de vie et peut être reçu plusieurs fois par la personne malade.
Le visiteur sera attentif à la demande plus ou moins bien exprimée des personnes malades visitées.
Le cas échéant, en concertation avec le responsable de l’équipe d’Aumônerie hospitalière ou du SEM de leur paroisse, il pourra proposer ce sacrement à la personne malade, l’y préparer, puis inviter le prêtre à la visiter.

C. l’Eucharistie

Jésus dit : « Je suis le pain de Vie, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais (…) Il demeure en Moi et Moi en lui » (Jn 6, 51.56)

Grand est le ministère des visiteurs de malades, et plus encore lorsqu’ils portent le Pain de Vie à leurs frères et sœurs malades et âgés ; ils leur permettent alors de puiser la force pour le pèlerinage de cette vie. La communion nous identifie au Cœur de Jésus tout offert au Père dans sa Passion. Lorsque nous Le recevons dans l’Eucharistie, gage de la vie à venir, Il nous rejoint dans notre misère et nous donne la force de pouvoir nous offrir avec Lui au Père. En communiant à la Passion du Christ et dans l’offrande de notre vie avec Lui au Père, nous trouvons sens et signification à notre souffrance, croissance et fécondité. Unis au Christ nous achevons dans notre corps ce qui manque à la Passion du Christ pour son Corps qui est l’Eglise. L’Eucharistie nourrit en nous l’espérance qui nous fait désirer la Vie éternelle, et nous unit déjà à l’Eglise du Ciel, à la Sainte Vierge Marie et à tous les Saints.
« Le Sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l’Eglise vit et croît continuellement. Le Sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l’unité du peuple de Dieu et s’achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d’apostolat de l’Eglise sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés. » (Code de droit canonique, Canon 897)

V. Collaboration entre le visiteur et le curé ou les aumôniers des établissements médicaux

Les malades et personnes âgées peuvent recevoir les remèdes que nous donne le Bon Samaritain et qui trouvent leur origine dans le Mystère pascal. Tous ces remèdes sont aujourd’hui dispensés dans l’Eglise par ses ministres. Dans l’esprit du groupe de l’aumônerie et de la communauté paroissiale (cf. II), les visiteurs de malades auront le souci, de faire appel au curé ou à ses vicaires, ou encore aux aumôniers des établissements médicaux, à chaque fois que d’une manière ou d’une autre le malade exprime le désir, plus ou moins explicite, de recevoir les secours de l’Eglise, ou que son état de santé le réclame.

Les visiteurs de malades auront le souci de faire appel au curé ou aux aumôniers des établissements médicaux lorsque l’état de santé d’une personne se dégrade dangereusement, de manière à ce que celle-ci puisse recevoir l’onction des malades (cf. canon 998 et 1001).

Chaque année l’aumônerie des visiteurs de malades, en accord avec le curé, organisera une célébration au cours de laquelle les personnes malades ou âgées pourront recevoir le sacrement des malades (cf canon 1004).

(Canon 921-922) Pour les personnes en danger de mort, pour celles qui vont vivre leur Pâque, les visiteurs de malades auront le souci expressément de faire appel au curé ou à l’aumônier des établissements médicaux, afin qu’en plus de l’onction des malades ces personnes puissent recevoir de leur main le Saint Viatique ; en effet « le devoir et le droit de porter la très sainte Eucharistie en Viatique aux malades appartient au curé et aux vicaires paroissiaux » (canon 911 §1). Le « viatique », pour toute la tradition chrétienne, est l’Eucharistie, mémorial de la Pâque du Christ, semence de vie éternelle et puissance de résurrection (cf Jn 6, 54) ; en effet le chrétien, par cette nourriture, puise force et espérance pour vivre son « passage » de la mort à la vie, de ce monde vers le Père.

Avec l’autorisation du curé, tout autre ministre de la sainte communion, ainsi que les visiteurs de malades pourront porter le saint Viatique (cf. canon 911 §2). Dans les établissements médicaux, le ministère de donner le saint Viatique revient au prêtre aumônier ou à toute autre personne qui y serait autorisée.

Cette charte propose des principes de base pour tout visiteur au service de la Pastorale de la Santé.
Le visiteur qui rencontre des malades s’engage à respecter les principes de base contenus dans cette charte.
Il pourra exister un règlement propre au sein de chaque Aumônerie, chaque groupe SEM, chaque association de malades, personnes âgées, isolées ou handicapées.

Annexe 1.
Conseils pour le déroulement de la liturgie dans la dignité

1. Porter la communion

Les visiteurs portent la communion eucharistique, afin de permettre aux membres absents d’être fortifiés par le Corps du Christ, source de Vie. Elle permet aux membres absents souffrants, à la fois de communier au Corps du Christ et d’être unis à la communauté paroissiale et au corps mystique de l’Eglise.
Les visiteurs portent dans la foi le Corps du Christ à leurs frères qui par eux restent ainsi unis à la communauté paroissiale et se sentent soutenus.

2. Qui peut porter la sainte communion ?

« Les ministres ordinaires de la sainte communion sont l’Evêque, le prêtre et le diacre. » (Canon 910 §1)
« Les ministres extraordinaires de la sainte communion sont l’acolyte (…) » (Canon 910 §2).
« Là où le besoin de l’Eglise le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont [pas] acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions (…) à savoir [donner] la sainte communion » (Canon 230 §3).
Les laïcs, visiteurs de malades qui portent la communion, ne se choisissent pas eux-mêmes pour vivre ce service. Il s’agit d’un appel reconnu et authentifié par le curé de la paroisse. Et ils sont envoyés en mission.

3. Comment porter la sainte communion ?

Les visiteurs veilleront à porter le Corps du Christ avec respect dans une custode, éventuellement suspendue au cou dans un étui prévu à cet effet.

4. Le malade doit-il respecter le jeûne eucharistique ?

« Les personnes âgées et les malades, ainsi que celles qui s’en occupent, peuvent recevoir la très sainte Eucharistie même si elles ont pris quelque chose moins d’une heure auparavant. » (Canon 919 §3)
« L’eau et les médicaments, liquides ou solides, peuvent être pris par tous, en tout temps. »
Pour ce qui est du jeûne eucharistique des malades, « le canon 919 ne fixe aucun délai minimum ; dorénavant l’on ne peut donc pas parler de restriction légale à ce sujet. Bien entendu, la piété et le respect dus à la dignité du sacrement doivent conduire à éviter, dans la mesure du possible, de communier immédiatement après avoir pris un aliment quelconque. Il est recommandé qu’en reconnaissance de la dignité du sacrement et afin de favoriser la préparation requise pour recevoir le Seigneur, les malades se préparent par un temps convenable de silence et de recueillement ; pour pouvoir le faire, ils doivent être informés opportunément du moment où on leur administrera le sacrement » (Code de droit canonique, note du canon 919 §3).

5. Quelles attitudes avoir à l’égard du Corps du Christ qui nous est confié ?

  • L’Eucharistie est le Pain de Vie par lequel le Christ se donne sacramentellement à l’Eglise. Les visiteurs reçoivent le Corps du Christ en vue de le donner à leurs frères malades. Il leur est demandé de porter en hâte Jésus à leurs frères, comme Marie se rendit auprès d’Elisabeth. S’il devait en être autrement, cela devra être considéré avec le curé, de manière à en voir les conditions.
  • De même, le malade ainsi que ses proches, communient au cours de la célébration animée par le visiteur. En effet, sans autorisation de l’Ordinaire (l’Evêque), l’Eucharistie ne peut pas être conservée chez soi.
  • Au terme de la visite, s’il reste des hosties consacrées, le visiteur les consomme lui-même, respectueusement, même s’il a déjà communié au cours de la journée.

Annexe 2.
Rite de la communion des malades
(pour les visiteurs de malades laïcs)

Lors d’une visite auprès des malades et personnes âgées pour leur donner la communion, il est bon de suivre le rite suivant. Pourtant si leur état le nécessite, il sera bon de le raccourcir en réduisant ou supprimant la liturgie de la Parole.

1. L’accueil

Lors d’une visite auprès d’un malade en vue de lui donner la communion, le visiteur salue de manière simple et amicale le malade et son entourage.
Si possible en préparant la chambre du malade, il veillera à disposer une table recouverte d’une nappe, et d’un crucifix à l’endroit le plus favorable pour la participation du malade et de son entourage. « On aura soin surtout de donner à la célébration un aspect de fête, de beauté, et de joie (nappe, lumière, fleurs, …).» (Rite ordinaire de la communion des malades).
Puis il dépose en évidence sur la table le pain consacré et tous observent un temps de silence qui favorise le recueillement et l’adoration.

2. L’introduction au rite

On peut introduire au rite par un mot ou un refrain, de préférence que la personne connaît, à la suite duquel on se signe : « Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen ».

3. La démarche pénitentielle

Pour entrer dans une démarche pénitentielle avec la personne malade ainsi qu’avec son entourage, on peut s’aider de ces paroles :
« En présence du Seigneur, nous qui croyons en lui, reconnaissons que nous sommes pécheurs. »
Après un instant de silence, vient la confession qui peut se faire avec « Je confesse à Dieu » ou « Seigneur prends pitié ».

4. Lecture et écoute de la Parole de Dieu

Après cela, selon les circonstances, l’une des personnes présentes peut lire un texte de la Sainte Ecriture. On pourra choisir l’un ou l’autre texte de la liturgie du jour.
Il peut ensuite y avoir une brève explication ou un partage sur la Parole. On peut aussi garder quelques instants de silence.

Après avoir reçu la Parole, on peut faire une prière universelle, particulièrement le dimanche en communion avec l’assemblée eucharistique.

Si on doit écourter le rite du fait d’une grande fatigue du malade, c’est sur la lecture de la Parole et sur la prière universelle que cela se fera, soit en réduisant la lecture à un bref passage, soit en omettant la Parole, et il va de soi qu’on supprimera en priorité la prière universelle.

5. La communion

A la suite de la lecture de la Parole, le visiteur introduit le « Notre Père ». Toutes les personnes présentes le prient ensemble. Si le malade ne peut pas parler, et que le visiteur est seul avec lui, il n’omettra pas de le prier à haute voix.

Puis le visiteur présente l’hostie et dit :
« Heureux les invités au repas du Seigneur !
Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »

Le malade répond :
« Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir :
mais dis seulement une parole et je serai guéri. »

Le visiteur présente le pain consacré au malade et dit : « Le corps du Christ ».
Celui-ci répond : « Amen ».

La communion est suivie d’un moment d’action de grâce dans le silence.

6. Conclusion du rite

  • On peut conclure avec l’oraison ci-dessous ou celle de la messe du jour :
    « Prions le Seigneur.
    Fortifiés par cette nourriture sainte, nous t’adressons, Seigneur, nos actions de grâce et nous implorons ta miséricorde : Que l’Esprit Saint fasse persévérer dans la droiture ceux qui ont reçu la force d’en-haut. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
    Réponse : « Amen ».
  • Bénédiction
    « Que le Seigneur nous bénisse, qu’il nous protège de tout mal et nous garde dans la paix. »
    Réponse : « Amen ».
    Si l’état de la personne le permet, on pourra prier ensemble la Vierge Marie.

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